Il y a des week-end comme ça

D'abord un week-end qui commence par un retour du soleil, le coeur un peu affaibli mais avec toutefois un teint bronzé, beaucoup de travail achevé et la tête remplie de points positifs aussi. 

Le vol était quasiment entièrement rempli par Club 3000, un groupe de touristes français, d'une moyenne d'âge de 107 ans, prenant sans doute l'avion pour la première fois et qui aime mettre une certaine ambiance: applaudissements joyeux à chaque annonce au micro (c'est là qu'on se rend compte qu'il y en a trop) et, au pic d'émotion pour certains, au moment inévitable où l'avion atterri  "parce qu'il s'est donné de la peine le pilote". 

Le lendemain, le dîner côte de boeuf que je me réjouissais de faire s'est transformé en un apéro dînatoire avec  une thématique andalouse (concept expressement mis au point pour les appartements parisiens, où il est difficile de faire asseoir plus de 10 personnes dans le même espace), d'une part parce qu'une amie venait avec une végétarienne et d'autre part parce qu'il y a eu des invités imprévus de dernière minute.

Il y a eu le moment fatidique où les courses se transforment en bataille, le samedi matin. Le marché bondé, les supermarchés aussi. J'ai été prise d'une certaine admiration lorsqu'une mamie, le chariot, chargé à bloc (sinon ce n'est pas drôle) m'est passé devant sans aucun état d'âme en légitimant ce geste par "je suis entrée certainement avant vous dans le magasin, je vous passe donc devant." Logique. Elle a tout de même été soudainement prise d'une étonnante générosité en se délestant de quelques précieuses pièces auprès d'une scout de la Chapelle Saint-Laurent (rien que ça) à la sortie du magasin.

Je n'ai jamais compris ces attitudes lorsque la religion entre en jeu mais qui disparaissent miraculeusement dans le réel du quotidien. 

Ensuite il y a eu le fameux apéro. Là où certains me disent "oh non, une tortilla? J'aurai préféré autre chose. Mais c'est pas grave je mange de tout." Tant mieux alors. 

J'ai cru aussi qu'un de mes amis était victime d'une grande intolérence alimentaire ou d'une maladie secrète au moment où il m'a expliqué qu'il ne pouvait pas manger des choses colorées. Après ma petite enquête, il s'agissait d'une attitude post blanchissement des dents. Il a tout de même craqué pour le salmojero (salade froide de tomate charnue et ... rouge vif).

Le dimanche matin post clubbing a commencé par un jogging dans le parc de mon enfance avec A. suivi d'un brunch à 17h dans un quartier adorable près de Lamarck. Bien que j'ignore si ça s'appelle toujours "brunch" à cette heure là. Les oeufs bénédictes étaient incroyablement délicieux. La place en terrasse sans voiture devait y être aussi pour beaucoup. 

MARCEL

1 Villa Léandre

75018 Paris

01 46 06 04 04

Comments

[Matthieu]

Et les imprimés !......quel joli week-end c était cool .....