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Paris-Kyoto
30 mai 2012

En mai j'ai aimé

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- Me retrouver derrière un micro entre 19h et 20h dans le cadre d'une toute petite chronique même si, bien sûr, je reste encore sceptique quant au résultat. On en ressort tout de même grisée et euphorique.

- Un dimanche matin glacial où il j'ai retrouvé Di. dans une ferme/boutique où les produits du terroir semblent être les meilleurs. J'ai aimé l'odeur de la cheminée, qui donne tout de suite une sensation de chaleur, dans le petit café où nous nous sommes partagés les dernières nouvelles. (Marché à la ferme, rue du Village 32, 1053 Cugy, Suisse. Ouvert le vendredi (16h-19h) et le samedi (8h-12h))

- Retrouver Ma. pour une glace à la cardamome, où l'accueil de la propriétaire laisse un peu à désirer (mais où la variété des parfums donnent des idées qu'on se réjouit de recopier. Je sais, ce n'est pas très fair play mais c'est elle qui a commencé). Nous avons poursuivi notre fin d'après-midi par la dégustation d'une bière locale autour de laquelle nous avons parlé de tout et de rien, mais surtout de tout. 

- Avoir l'impression d'être dans un film de Lynch à la sortie d'un supermercado se trouvant à côté d'une station essence avec mes 10 kilos de courses (au moins) dans mon Freitag avec un rouge à lèvres assorti à la couleur de mon sac.

- Découvrir le sel "Maldon". Un régal sur un carpaccio de poisson, véritable "sel de la vie". 

- la combinaison de friture d'aubergines et de miel de canne à sucre, un soir, à Malaga.

- Partager avec E. un palmier au thé vert dans la boulangerie tenue par des Japonaises. Délicieux, surtout en terrasse.  (AKI boulangerie, 11 rue Sainte-Anne, 75001 Paris)

- Goûter du Guajiro, un mélange de rhum et de miel. 

- Se régaler d'une pizza à 23h dans un contexte complètement improbable où nous avons parlé cuisine toute la soirée, de l'apéro à tard dans la nuit. (O'scià, 44 rue de Tiquetonne, 75002 Paris)

- le nouveau magazine "The good life" acheté à la hâte avant d'embarquer la dernière. 

- Entendre une avocate commander un taxi pour 21h14 depuis le train du train en partance de Genève. Etre Suisse ou ne pas l'être, telle est la question.  

- Recevoir des nouvelles de C. en direct de Beyrouth, surtout au moment où elle m'expliquait être en train de visiter le quartier musulman alors que je me retrouvais au bord d'une plage, où il est toujours étonnant de voir à quel point les gens aiment se dévêtir plus que nécessaire. A partir du moment où une personne frôle du pied le sable chaud, j'ai remarqué une certaine générosité que je ne saurai qualifier.  

- Retrouver SL, autour d'un café dans un appartement tellement parisien, avant qu'elle ne s'envole pour 3 mois en Asie. On tourne les pages de son agenda pour noter la date du retour et on essaie de ne pas trop penser que 3 mois, c'est long.

- Voir F. s'enthousiasmer sur un projet en commun, croquis à l'appui. J'aime la sensation que la machine se met en route et que tout est possible.

- l'odeur du bois chauffé par le soleil, le doux roulement des vagues entrecoupés par les conversations de mamies espagnoles dynamiques et la perspective de passer la journée de travailler sur une grande terrasse.

- Poser, sur un bureau en verre qui ne m'appartient pas, Mac, appareil photo, gros cahier à spirale, agenda griffonné et être prise d'un enthousiasme sans nom. Celui qui reste éphémère mais dont il faut immédiatement saisir sous peine de le voir disparaître longtemps. J'ai ainsi ouvert un par un les dossiers de photos, de récits de voyages, des projets en cours... Et en voyant toutes ces ébauches de travail, j'ai été prise d'une énergie nouvelle. 

- qu'un jour de semaine se transforme en une soirée de Noël avec des cadeaux venant de l'autre bout du monde.

- Sentir l'effluve du 212 d'Herrera, ma petite Madeleine de Proust, dans une salle de lecture de dose de radioactivité. J'avais laissé un petit échantillon dans ma housse d'ordinateur, celle avec le gros noeud noir.

 

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Commentaires
S
Ahah, commander des taxi pour 21h14 c'est donc un truc de suisse et pas d'avocat alors ?<br /> <br /> Et sinon (tiret 13), n'écris pas des choses comme ça, je vais pleurer!!!
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Paris-Kyoto
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