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Paris-Kyoto
23 août 2012

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Hier soir, le TGV en provenance de Lausanne avait un peu de retard mais lorsque l'annonce a résonné dans la Gare de Lyon, j'ai soudainement eu le sourire aux lèvres. Pour protéger et surtout ne pas gâcher ce moment par un trajet en métro, j'ai instinctivement sauté dans un taxi.

Depuis la fenêtre de la voiture, Paris semblait encore estival. La ville donnait cette image propre à cette période de l'année, mais toujours un peu déroutante, d'être encore vide de monde, devenant soudain le terrain de jeux privilégié des touristes en goguette. 

Le serveur du restaurant au pied de mon immeuble m'a saluée pendant que je tapais mon code, j'ai relevé mon courrier, pris l'ascenseur, inséré ma clé dans la serrure, posé à l'entrée mon sac de voyage au surpoids conséquent, vérifié que mon olivier était toujours vivant en ouvrant toutes les fenêtres. L'air de la nuit a ainsi aéré mon appartement laissé seul depuis trois semaines. 

 

Le réveil du lendemain matin par la lumière du jour m'a semblé doux. J'ai repris les gestes habituels, ceux là même que j'avais complètement abandonné pendant ces longues semaines de vacances. Après la préparation de mon café crème dont j'aime l'odeur qui envahit la cuisine, c'est, calée contre de gros coussins que j'ai continué avidement la lecture de Sous les vents de Neptune de Fred Vargas (cela faisait bien longtemps que je n'avais plus été aussi captivée par un policier). 

En tournant la dernière page, j'ai repensé aux balades en montagne, à la provision de vitamine D, aux petits déjeuners où il y avait toujours un oeuf à la coque et différents fromages suisses, aux siestes un peu avant l'heure de l'apéro, au rythme différent du reste de l'année, aux épisodes d'une série addictive certains après-midi lorsqu'il fallait se protéger de la chaleur de l'extérieur, au poulpe grillé et aux boquerones al limon sur le coin d'un comptoir avec un verre de vin, au tiroir nouvellement acquis et à une sauce bolognaise faite avec amour, encore meilleure réchauffée sur des pâtes fumantes agrémentées de basilic et de parmesan fraîchement râpé. 

 

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