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Paris-Kyoto
24 octobre 2012

J'aime faire des listes...

 

happy

 

 

 

 

 

 

 

 

Des listes de courses, de livres à lire, des "to do list" un peu fastidieuses, de musiques qui passent à la radio (celles pour lesquelles on monte le son malgré les voisins), d'expos, de petits moments qui nous ont fait sourire dans la journée, de lieux qu'on a envie de visiter avant de mourir, de recettes à tester, d'idées d'articles, de wishlist et il y a, mes préférées, les "happy list" (prononcer "Appi list" pour faire encore plus parisien). 

Les "happy list" référencent toutes ces petites choses, si précieuses, capables de nous rendre heureux. 

Mon petit carnet en est rempli, mon agenda aussi. Il m'arrive de les relire de temps à autre, pour ne pas trop vite oublier que les heures sont remplies de "moments cadeaux" qui ont la faculté de nous réconforter malgré la grisaille persistante ou quelques mauvaises nouvelles. Comme des petites compresses, elles nous soulagent des blessures du quotidien. 

Mais de toutes mes listes et malgré leurs contenus parfois très curieux comme "aller au Laos" ou "voir une aurore boréale", je n'avais jamais écrit "vivre une scène de film digne d'Almodovar". Jamais.

J'ai bien vérifié et s'il m'est aujourd'hui possible de parler en riant de la discussion eue, de manière inattendue et totalement aberrante, entre une andalouse pure souche, un français et une demi-japonaise dans une salon décoré sans goût en plein centre de Marbella, le tout en anglais, je n'arrive peut-être pas encore à réaliser l'ampleur de son étendue et de sa réelle signification. 

Dans ma nouvelle happy list, je vais pouvoir ajouter "Faire confiance, de temps à autre à mon 6e sens parfois étouffé" et "Mes amis sont formidables". Parce que sans eux, on ne m'aurait peut-être pas sauvée de justesse, n'aurais pas eu de vol de retour, ni reçu ces nombreux appels dans cette chambre d'hôtel face à la mosquée, ni profité de balades dans les ruelles ensoleillées à mon retour dans ma ville refuge, ni ri autour d'un pot-au-feu dans le XIIIe, ni été à cette soirée rue Sainte-Anne avant de prolonger la nuit avec des rencontres incroyables

Je n'aurai sans doute pas eu la force, une fois de plus, de me relever. 

Alors ce soir là, lorsqu'entre deux verres de vin rouge, je lui ai demandé: "Qu'est-ce que tu fais dans la vie?" et il m'a répondu "Je suis psychiatre", j'ai eu l'impression de tenir un scripte. 

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Commentaires
P
J adore! C est koi l histoire avec l hotel et le mosque? Il font de prier aussi a marbella? ;)
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M
Merci! Et ce dernier soir, nous ne sommes pas tombés sur les trottoirs parisiens ;-)<br /> <br /> Ce fut des moments magiques de te voir sautiller sur la rue Saint Sauveur devant les yeux de l'homme qu'on ne voit pas dans le noir :-/ ... mais aussi marcher dans les rues de Paris accompagnée de monsieur soleil et de bob l'éponge au dessus la tête, parler "cul"ture ... <br /> <br /> A suivre ;-)
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Paris-Kyoto
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