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Paris-Kyoto
30 décembre 2010

Twinkle twinkle little star

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En décembre, j'aime particulièrement feuilleter mon agenda et relire les petits gribouillis écrits au fil de l'année à la va-vite et sans soin à l'aide du premier stylo tombé sous la main. J'ai l'habitude d'y noter tout ce qui me passe par la tête (inutile donc de chercher une quelconque logique entre chaque note et d'avoir le secret espoir d'y trouver une phrase rédigée avec esprit) et cela serait un drame si jamais je venais à le perdre. 

Le contenu de ces annotations, relativement large, peut aller d'un titre de musique* à une recette de cuisine (celle, par exemple, d'une terrine au saumon échangée avec JJ un matin d'hiver ou celle de la crème d'artichaut, clin d'oeil au dernier été festif, que A. pense toujours à me servir à ses apéros), d'un numéro de téléphone pro à une adresse de restaurant, en passant par le nom d'un auteur à découvrir sans attendre (comme par exemple Siri Hustvedt et son Elégie pour un américain).

En tournant les pages, j'ai trouvé des vieux tickets de ciné dont certains titres s'étaient éclaircis avec le temps (Accident de Pou-Soi Cheang, Bright Star, Single Man, 12, The Ghost-Writer, YSL-Pierre Bergé: l'Amour fou, Les chats persans, Dans ses yeux, Vacances romaines, Les Amours imaginaires, Les rêves dansants...) et une entrée d'expo, celle d'Hopper au musée de l'Ermitage, datant du mois d'août.

Sans vouloir être trop nostalgique et tomber dans la rédaction d'un bilan de fin d'année, j'ai quand même envie de dire que, dans l'ensemble, 2010 a été extrêmement intense et riche en émotions. Pleine d'imprévus, de rencontres inattendues, de décisions importantes, de grosses larmes aussi et d'agréables surprises. Au final, elle a même été ponctuée par ce bonheur fragile et caractéristique, qui apporte une certaine douceur de vivre et un nouveau relief aux choses qui se présentent.

Ainsi, je n'ai jamais pensé qu'il était possible de prendre autant de plaisir à ne plus quitter, et ça depuis des mois, le collier acheté il y a quelques années dans une bijouterie rue de la Paix que je ne mettais plus, de lire en terrasse des magazines de filles remplis de marronniers ou de faire des piques-niques improvisés avec des rillettes au poulet, de la baguette et des tomates cerises.

Les mois qui ont précédés Noël ne m'ont jamais paru aussi doux et j’ai même appris à aimer l’hiver grâce, entre-autres, à France Inter (le temps d’un concert diffusé un lundi soir à 22h), à une guirlande lumineuse accrochée à la fenêtre de la chambre à coucher, à des jus d’oranges pressées le matin et à mon tout premier sapin parisien.
   
Mon année a donc été ponctuée d'éléments totalement insignifiants pour certains mais qui ont eu le pouvoir, presque magique, de me faire simplement du bien.

J'ai aussi pu prendre conscience de l'importance des amis qui ont répondu présent, qui sont restés inébranlables et qui m'ont couvé sans relâche, malgré le peu de chose que j'avais à offrir à certains moments.

Hâte de voir ce que 2011 nous réserve.

 

* (En vrac: The Wanderer de Jil is Lucky, I needed you de Puggy, la version d'Umbrella de Julien Doré et Coeur de Pirate, Hustle de Tunng, You've got the love de Florence and the machine, 1517 de The Whitest boy alive, l'album "Down the way" d'Angus et Julia Stone et Sweep me away de Fredrika Stahl.) 

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Commentaires
P
J'ai hâte aussi de voir ce que nous réserve 2011, après cette année chaotique et pleine de rebondissements !
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N
Oh tu l'as lu? tu as aimé? Moi j'ai revécu mon adolescence avec N. Hornby, c'était ultra-réaliste! bisous
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Paris-Kyoto
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