Tu connais Madrid?

Pendant les 10 derniers jours qui viennent de s'écouler, j'ai puisé mes vêtements, tantôt dans mon sac de voyage Longchamps, ma valise à roulette ou ma penderie. 

Je me suis levée dans des lits différents, des lieux variés et à des heures inhabituelles. 

Un matin chanceux, il m'est arrivé d'avoir le temps de boire un café tranquillement devant mon ordinateur en épluchant mes mails et en ayant la radio en fond sonore. Parfois, j'ai juste eu le temps de me brûler la gorge et de partir en courant pour arriver un peu en avance à l'heure de mes rendez-vous matinaux. 

Il me semble avoir vécu en accéléré une multitude de petits plaisirs, de quelques déceptions aussi (il en faut, je crois, pour mieux savourer les meilleurs moments). J'ai pu revoir ma famille, des amis chers, des collègues de travail, travaillé sans oser regarder ma montre, maquillé mon visage un peu plus en fin de semaine pour cacher la fatigue, eu des conversations importantes et des fous rires incontrôlables par le manque de sommeil. 

Ainsi de retour à Paris, totalement épuisée, le samedi soir, je me suis promis un dimanche sans maquillage, où la seule chose que je ferai serait d'acheter quelques légumes au marché. 

Mais lorsque K., m'a proposé un café en milieu d'après-midi avant son retour en TGV, j'ai abandonné immédiatement l'idée d'une journée OFF.

Etrangement, je revois K. à chaque fois que l'une ou l'autre passe un cap important, c'était d'ailleurs à nouveau le cas. On a ainsi parlé de F. et de D, ceux qui nous font vibrer et nous donnent des étoiles plein les yeux, au Loir dans la théière, à côté d'un jeune couple de japonais silencieux et assez sérieux. 

Le Loir dans la théière

3 rue des rosiers

75004 Paris

Métro Saint-Paul