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Paris-Kyoto
26 avril 2012

En avril, j'ai aimé...

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- Les scones encore tièdes de Ma, dévorés au Café de Grancy (Avenue du Rond-Point 1, 1006 Lausanne, Suisse) en terrasse, bien sûr.

- Les quelques minutes que je me suis offerte pour transformer ma cuisine en hammam grâce à un bain de vapeur du visage du Dr.Hauschka.

- Le déjeuner pris à côté de Mario Bross, Pikachu et un chevalier du zodiaque. Ce jour là, on m'a aussi dit "Je m'appelle Anne-Lise, mais mon pseudo, c'est Akina." (ah oui, quand même...)

- La découverte du 104 (104 Rue d'Aubervilliers dans le 19e) et m'être retrouvée avec ML contre une façade d'immeuble, pris des photos dans un labyrinthe en carton et chiné, chez Emmaüs, une chaise, de vieilles assiettes et un saladier.

- Les cuillères que M. m'a offerte tout juste revenue de Buenos Aires. 

- Assister à une conférence de Bertrand Piccard et une autre de Jacques Attali sur les nouvelles énergies et celle du nucléaire. Passionnant. 

- Peindre une chaise en rouge.

- Partager un déjeuner avec SL où chacune de nous avait mille choses à raconter. Nous avons ri en regardant le contenu de l'assiette des deux hommes assis à côtés de nous: poisson grillé. Quant à nous, nous avions commandé, respectivement, un cheeseburger et un boeuf bourguignon. 

- Les fragrances des aqua allegoria de Guerlain reniflées dans ce duty free d'aéroport lorsque mon avion a eu 5 heures de retard. 

- Réserver un vol pour un pays que je ne connais pas encore.

- Retrouver F. dans un café, à mi chemin de nos appartemements, un jour où il pleuvait comme en novembre mais d'où l'on pouvait voir les arbres commençants à fleurir, pour boire un lait chaud à la vanille. J'ai aimé la recroiser quelques jours plus tard, par hasard, dans la rue. Ca me donne l'impresssion que Paris est tout petit. 

- Par contre, j'ai moyennement apprécié la famille installée à côté de moi dans le TGV. Tout portait à croire que les enfants avaient confondu le wagon de première classe avec leur salle de jeux. Rétablir la verité peut parfois s'avérer être un moment gênant. La petite dernière, que les parents appelaient amoureusement "sweet heart" (que c'est mignon) a généreusement voulu partager sa passion pour le chant ( il serait malhonnête d'évoquer un talent quelconque). Peut-être que quelques cours de solfège auraient apporté d'avantage de nuances à ces hurlements. (Il faut reconnaître qu'elle était pleine d'énergie cette petite.)

1 heure et 32 minutes.

C'est le temps qu'il a fallu pour que mon oreille droite ainsi que ma patience déclarent subitement forfait.

Alors qu'habituellement je suis la dernière à exprimer mon avis en public. J'ai craqué:

- "Excusez-moi, madame, est-ce que vous allez jusqu'à Paris?"

- "Oui, pourquoi me posez-vous cette question?!"

- " Dans ce cas, serait-il possible que votre fille chante un tout petit peu moins fort, s'il vous plaît? Il nous reste encore environ deux heures de trajet."

Le père de famille m'a d'abord insulté. 

- "Sale petite ...! Ma fille n'a que deux ans! Je suis le père de cinq enfants et j'en suis très fier." 

J'ai eu le pressentiment que la communication allait être particulièrement difficile mais devant autant de douceur, j'ai une nouvelle fois donné mon avis:

"Monsieur, je commence à comprendre pourquoi votre fille est si mal éduquée." (Et toc)

Comme par enchantement, devant autant de joie et de bonne humeur au moment de cet échange extrêmement intéressant sociologiquement parlant, la petite a arrêté ses vocalises. Et ça, j'ai ... adoré. 

 

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Commentaires
Z
J'ai adoré ta répartie au papa de la future the voice... J'en ai même rit à haute voix toute seule dans mon salon :-)
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Paris-Kyoto
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